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Au gré de mes sorties retrouvez mes impressions qui je l'espère vous donneront l'envie d'aller au théâtre , voir un ballet, écouter un chanteur, un concert.

Le billet de Bruno

Ballett - Schwerin, Bach past - present - future

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« Ballett – Schwerin, Bach past - present - future » chorégraphiés par Xenia Wiest et Jonathan dos Santos sur la scène du théâtre La gare du midi à Biarritz dans le cadre du festival Le temps d’aimer la danse est un pari audacieux pour un compositeur qui n’a pas écrit de musique de ballet.

 

Un pari audacieux mais assurément gagné avec un compositeur allemand dont la musique respire sous les pas d’une compagnie allemande : quoi de plus naturel !

C’est avec un travail à la barre que les chorégraphes nous embarquent pour une croisière romantique saupoudrée d’accents toniques avec cette partie future où l’électronique se conjugue avec le classique, où le piano qui remplace le clavecin dialogue avec le violoncelle, et les cordes du violon qui pleurent, où les percutions viennent donner le tempo.

Sur une dramaturgie d'Alberto Mendia et Xenia Wiest, les pointes classiques s’échauffent pendant le prologue pour laisser place dans des envolées gracieuses au néoclassique et au contemporain. Un prologue et un épilogue qui encadrent le passé, le présent et le futur, telles quatre saisons qui s’épanouissent sous nos yeux ébahis, le tout accentué avec un présent mis en relief par la chorégraphie colorée de Jonathan dos Santos.

Xenia Wiest (lauréate en 2016 de la première édition du concours des jeunes chorégraphes de ballet organisé par le malandain ballet biarritz) pour ses pièces de ballet a pioché dans la boîte à bijoux de Jean-Sébastien Bach les variations qui l’ont fait vibrer, quant à Francesco Tristano, le joker de cette soirée, pianiste à la réputation mondiale, il a puisé dans les variations des partitions son inspiration pour déclencher sur la saison du future un rythme électro ensoleillé désarticulé : une union sacrée, inventive, enthousiasmante. Ces chorégraphies sont mises en valeur par des jeux de lumières très ingénieux de Hannes Ruschbaschan où le froid côtoie le chaud et les costumes de Mélanie Jane Frost.

Bach, le père de la musique serait-il démodé ? Eh bien certainement pas avec les chorégraphies qui nous ont cueillis tout au long de cette croisière où les frontières sont abolies. Un travail des pas, qu’il soit en solo ou en pas de deux, minutieux, prolongé par les bras, les mains qui nous transportent dans une rêverie douce et délicate, dans une synchronisation parfaite. J’ai toujours eu un faible pour les pas de deux, je suis comblé ce soir, notamment avec celui de l’épilogue qui vous laisse gagné par la fragilité de son intemporalité. Bach ne dirait pas le contraire : « J’ai beaucoup travaillé. Quiconque travaillera comme moi pourra faire ce que j’ai fait ».

Des ballets, à la pureté des lignes qui interpellent toutes les générations, qui dansent dans une fraternité réconfortante.

Pour une première française cette soirée fut magique, une soirée que l’on doit aux impressionnants danseurs : Klaudie Lakomá, David Serrano, Inés Esteve, Charlie Krone, Matteo Andrioli, Julio Morel, Matteo Thiele, Laura Cristea, Eliza Kalcheva, Ares Caudillo, Anna Korostelova, Ahyoung Jo et Willem Houck.

Bach past – present – future par le Ballett – Schwerin sur la scène du théâtre La gare du midi à Biarritz dans le cadre du festival Le temps d’aimer la danse, un évènement malandain ballet biarritz, vu le 090924.

Ballett - Schwerin,  Bach past - present - future
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