le Cubisme

« Le cubisme » s’expose dans le Centre Pompidou, à Paris ville de sa naissance.

Un nombre très impressionnant d’œuvres de Georges Braque et Pablo Picasso y sont exposées : les fondateurs du mouvement qui se développa entre 1907 et 1917…arrêt brutal pour cause de première guerre mondiale. Un nouveau langage, une nouvelle poésie sont nés : les formes, les volumes, les perspectives, les couleurs sont inventés pour une approche audacieuse d’une vision d’un « cubisme écartelé » comme Guillaume Apollinaire l’a défini. Il est étonnant de voir la similitude de certains tableaux entre ceux de Braque et Picasso : à se demander qui l’a peint le premier.

Pablo Picasso, autoportrait

Une exposition très riche qui réunit plus de trois cents œuvres.

Ce nouveau mouvement, comme bien d’autres, bouscule les âmes bien pensantes et donne libre cours à la polémique comme les impressionnistes l’ont fait en leur temps. Les sources du mouvement : les arts dits primitifs dont Paul Gauguin en est le représentant.

L’exposition, en une douzaine de salles, retrace les différentes périodes marquantes de ce mouvement en réunissant des œuvres de peintres comme celles de Paul Cézanne le précurseur, celui qui a influencé Braque et Picasso. Mais c’est en 1907 que Picasso lance ce mouvement avec les « Demoiselles d’Avignon ».

Et puis lors de salons comme celui de 1911-1912 ou 1913-14 le cubisme s’expose et devient public.

Au détour des allées vous découvrirez, des peintures, des sculptures, des dessins, des collages d’autres artistes comme Juan Gris, Henri Laurens, Albert Gleizes, Fernand Léger, Sonia Delaunay, Le Douanier Rousseau, Robert Delaunay, Marc Chagall, Francis Picabia, Henry Valensi et bien d’autres…

Un « cubisme » dont le mot peut faire peur mais qui dans cette exposition trouve tout son sens, toute sa valeur : une exposition très complète dont la visite s’impose pour en comprendre toute son essence.

Commissaires de l’exposition : Brigitte Leal, Ariane Coulondre et Christian Briend

« le Cubisme » au Centre Pompidou, Paris jusqu’au 25 février 219